Tous les jours, nous les croisons dans le centre-ville de Marseille, souvent à la rue. Ils arrivent de l’exil.

Sans toit, sans droit, au mieux, ils travaillent sans papier dans la restauration ou les chantiers de BTP (oui il faut régulariser). Au pire, ils errent, ils deviennent la proie des marchands de sommeil ou des narcotrafiquants. Et ici, à Marseille, on en sait quelquechose !
Alors, non, je ne veux pas voir la situation empirer. Cette loi immigration n’est pas là pour aider. Elle ne fait que répondre à des gesticulations populistes, avec l’hypocrisie de compter sur le Conseil constitutionnel comme seul barrage républicain.
Voilà pourquoi j’ai manifesté contre la loi immigration aujourd’hui.

Voici le texte unitaire des partis engagés dans le Printemps marseillais, qui avait été publié au lendemain du vote de la loi :